La semaine dernière, la publication d’une étude mettait à jour que le Gabon, qui accueille plus de la moitié des Éléphants de forêt d’Afrique (Loxodonta cyclotis), était devenu une nouvelle cible des réseaux de braconniers avec le massacre d’environ 20 000 pachydermes en 10 ans. Depuis 2004, 11 000 éléphants ont été tués dans le seul Parc national de Minkébé et environ 10 000 autres dans le reste du pays.
Le président gabonais Ali Bongo Ondimba, qui milite pour l’éco-tourisme au Gabon, a fait brûler cinq tonnes d’ivoire saisies en juin, une première en Afrique Centrale. Aujourd’hui le pays interdit les fusils et cartouches de gros calibre destinés à la grande chasse sur toute l’étendue du territoire national. Un pas positif vers la lutte contre le braconnage, reste à lutter contre l’achat de l’ivoire très prisé en Asie…
2 commentaires
Un petit pas contre le braconnage, mais c’est déjà un progrès !
Il est temps que les hommes se rendent compte de l’importance qu’ont les animaux, la flore et les forets qui existent dans le monde.
Comme dit Tege, cette initiative est un grand progrès en espérant que d’autres suivront aussi bien au Gabon qu’ailleurs.
Mais sera-t-on inverser la machine et arrêter de ne vouloir que le pouvoir, l’argent, la puissance, la vie éternelle ?
De toute manière, la terre nous y obligera ca ne fait aucun doute