Il y a longtemps que je n’ai pas poussé un coup de gueule, du moins sur mon blog et n’allez pas croire que c’est parce que tout va bien…
C’est avec l’achat il y a quelques semaines d’un Canon EOS 5dmarkII que se cumule depuis le ras le bol d’être pris pour une « vache à lait ». La photographie, tout « nature » soit elle, ne dérogeant pas aux vices de la société de consommation dans laquelle nous vivons. En effet, l’achat d’un nouvel appareil photo, qui déjà en soit est fortement incité par le marketing et les innovations distillées au compte-gouttes par les constructeurs, engendre en cascade une série d’achats supplémentaires obligatoires. Avec un nouveau boîtier, chaque fois, c’est également un nouveau grip et de nouveaux jeux de batteries qu’il faut acheter. Et oui ; à chaque boîtier son propre modèle, incompatible avec les suivants. Il ne reste qu’à mettre au placard tout l’ancien matériel devenu has been. Et question batteries, si écologiquement c’est toujours aussi polluant, nous avions les batteries no name qui étaient intéressantes puisque aussi performantes et nettement moins coûteuses que les modèles estampillés par la marque. Mais voilà, c’est fini ! Retour au monopole avec l’apparition de puces intégrées dans les batteries. Quelle innovation utile pour le photographe ! Avec ça nous pouvons savoir combien de photos sont faites avec la batterie… Le pendant de cette donnée primordiale s’il en est, c’est que le brevet des puces est bien évidemment protégé et que les batteries no name ne sont plus compatibles avec le boîtier (pour info : ces batteries fonctionnent mais le boîtier n’affichera pas le témoin de charge, il faudra donc attendre la panne sèche pour savoir où elle en est au niveau de sa charge. De plus les chargeurs d’origine ne permettent pas de recharger des no name non pucées ). (suite…)