1er mai oblige, voici quelques brins de muguet. Symbole de bonheur que je vous souhaite à tous.
1er mai oblige, voici quelques brins de muguet. Symbole de bonheur que je vous souhaite à tous.
Après un mois à la Maison d’Expression et des Loisirs d’Issoudun (MELI) mon exposition est décrochée. Je profite de cette occasion pour remercier une nouvelle fois les amis qui m’ont donné cette opportunité et aidé pour le montage et le démontage. Merci également au public qui est venu admirer mes images et aux réactions très positives que j’ai pu recevoir.
J’inaugure une nouvelle rubrique sur mon blog. Préférant mettre en avant mes « coups de cœur », je ne peux aujourd’hui m’empêcher de partager aussi mes « coups de gueule ». En visitant une blaireautière, j’ai trouvé un collet posé à l’entrée d’une gueule. Le site qui héberge la famille de blaireau est pourtant un site forestier protégé et la présence de blaireaux n’y est en rien nuisible. Quel barbare peut en vouloir à ce point à ces blaireaux pour les piéger ainsi alors que les jeunes font leurs premières sorties et que la mère a encore besoin de les allaiter ?!
Bref, cette découverte du jour illustre une nouvelle fois la bêtise humaine… et concernant les blaireaux, il semble y avoir en ce moment un certain acharnement.
En effet, la ville de Cluny devrait accueillir les 16, 17 et 18 mai prochain un championnat national de déterrage visant le blaireau. Des chiens acculent l’animal chassé au fond du terrier pendant que les déterreurs creusent. Des combats violents ont lieu et les animaux ressortent souvent blessés. La capture des animaux chassés est, elle aussi, violente et douloureuse : les déterreurs utilisent généralement des pinces métalliques saisissant l’animal au cou, au museau ou à la patte, afin de « l’arracher » de son terrier. Outre l’aspect très cruel de ce concours, cette pratique représente aussi un danger pour la faune : des dizaines de terriers vont être détruits. Or le blaireau est une espèce fragile ayant une dynamique de reproduction très faible. De plus, les blaireaux cohabitent souvent avec d’autres animaux. Certains sont protégés par la loi (exemple, le chat forestier). Le déterrage nuit donc aussi aux autres espèces. Ce championnat a lieu alors qu’au mois de mai les jeunes blaireaux sont encore dépendants des adultes. Ceux-ci ne seront pas épargnés. Rappelons également que le blaireau est une espèce protégée dans la plupart des autres pays d’Europe : Espagne, Grande-Bretagne, Luxembourg, Italie, Belgique, Pays-Bas, Danemark, Grèce, Portugal, Irlande…
Même si les déterreurs s’engagent à ne pas tuer les animaux chassés, leurs chances de survie seront très faibles en raison des morsures, de la destruction du terrier et du stress lié à la capture. L’objectif de ce championnat est simplement de faire concourir les déterreurs et les chiens : les blaireaux ne seront bien évidemment pas consommés et il ne s’agit en aucun cas d’une « gestion de la faune ». Rien ne peut justifier un championnat aussi cruel et néfaste pour la faune, sinon le plaisir pervers de s’amuser à torturer un animal !
Une pétition a été lancée demandant l’interdiction du déterrage, vous la retrouverez avec toutes les informations sur www.abolition-deterrage.com
Pour ceux qui passent du côté de Nogent-sur-Vernisson (45), je participe à une exposition photo à l’arboretum des Barres jusqu’au 15 mai : plus d’informations
Les lapins sont toujours attendrissants à observer et constituent des sujets photos attendrissants. Je me suis essayé à quelques images sur une garenne de bords de Loire.
Les reptiles sont souvent mal aimé et pourtant la plupart sont inoffensifs. C’est notamment le cas de cette Couleuvre verte et jaune – Coluber viridiflavus que j’ai eu la chance de croiser hier. Facilement reconnaissable à sa grande taille et à sa couleur, cette couleuvre est une espèce plus courante au sud de la Loire qu’au nord, on la rencontre fréquemment sur les coteaux calcaires à la recherche d’orchidées sauvages.
Un petit tour dans les marais atlantiques et au final assez peu d’images, mais voici une vue de la Brière.
Le Rougegorge est un oiseau facile à observer parce qu’il vit à proximité des maisons. Son identification est simple, ce qui en fait l’oiseau le plus connu de tous.
En photographiant les Anémones pulsatilles, je me suis essayé à saisir quelques gouttes d’eau. Le support des anémones offrant de superbes couleurs de fond.
Je continue la série des orchidées sauvages. Après les Ophrys, ce sont maintenant les Orchis bouffon – Anacamptis morio qui commencent à pointer le bout de leur fleurons. La floraison n’en est qu’à son tout début mais déjà quelques pieds constituent de bons sujets de photos.